lundi 29 février 2016

Doroyakis

Après avoir visionné cet extrait du film "Délices de Tokyo"(merci Yan pour la transmission), suivi ici le voyage de deux branches chéries de mon petit arbre généalogique loin loin, le petit coup de blues qui s'ensuit ne peut se soigner que par la confection d'une petite recette japonaise inconnue. On la fait à la main, doucement, en soignant bien les pesées, pour le plaisir. Avec légèreté et comme si sa vie en dépendait. 

Il n'y a pas vraiment d'ingrédients introuvables, puisque le Mirin se trouve facilement partout.

Les doroyakis, très populaires au Japon, pourraient s'expliquer comme des pancakes à la japonaise, que l'on assemble deux par deux avec de la pâte d'azukis (haricots rouges japonais, base de beaucoup de gâteaux japonais), comme un macaron.  La pâte est assez neutre, peu sucrée. L'ajout de pâte d'azukis lui apporte sans doute un autre goût et texture. N'en ayant pas sous la main, je l'ai remplacé par "Délices de châtaigne à la poire", que j'adore, moins pâteux et sucré que la crème de marron. D'autant plus que l'on peut remplacer la garniture classique d'azuchis par de la pâte de riz, des châtaignes, de la crème pâtissière,de la mousse au thé vert matcha... Il y a beaucoup de recettes sur le net. J'ai suivi celle-ci surtout parce que les proportions me convenaient et ensuite régalé les yeux de celle là.


Pour une quinzaine de doroyakis

- 2 œufs
- 100 gr de sucre
- 1 1/2 CS de miel
- 1 CS d'huile neutre
- 1/3 de CC de bicarbonate de soude (soir 1 gr, pour les affolées de la précision) délayée dans une micro goutte d'eau
- 1 CS de mirin
- 150 gr de farine tamisée 
- un peu d'eau

Garniture
- 300 gr d'azukis en boîte ou autre chose...

Battre les œufs en un mélange juste mousseux. Ajoutez successivement le sucre, le miel, l'huile, le bicarbonate de soude et enfin le mirin.
Ajouter la farine en plusieurs fois, en mélangeant bien. Ajoutez de l'eau en mélangeant jusqu'à obtenir une pâte lisse mais assez épaisse.


Recouvrer d'un film et laisser reposer 1/4 d'heure au frais.

Chauffer la poêle à feu moyen puis laisser la refroidir. Quand la poêle a refroidi, la remettre¹ sur un feu moyen (6/15) et huiler très très légèrement avec un sopalin. 
Si la pâte semble trop compacte (si elle ne glisse pas de la cuillère facilement), remettre un tout petit peu d'eau (genre ce qui peut rester sur les doigts quand on les passe sous l'eau !), remuez.

Faire des tas d'une demie cuillère de pâte dans la poêle² et essayer de les arrondir avec le dos de la cuillère, pour avoir de super beaux doroyaki.( J'ai essayé, pas réussi vraiment)


Couvrir immédiatement³.
Cuire à feu doux jusqu'à ce que des bulles apparaissent, retourner la petite crêpe et faire cuire brièvement l'autre côté.


Débarrasser sur une assiette et couvrir avec un film pour éviter qu'elles ne se désèchent.

Ouf, finie la cuisson des petits ronds ? Garnir le centre d'un doroyaki d'un peu de pâte de ce que vous voulez, appuyez une autre crêpe par dessus et appuyer légèrement en tournant. 


Filmer et placer au frais pour une heure environ. 


1 : J'ignore le but de ce procédé ! Mais généralement je suis au plus près une recette la première fois. Je comprendrais peut-être, la deuxième fois et quand je sauterais cette étape, pourquoi elle était nécessaire...

2 : une poêle super non adhésive ou une plaque à crêpe

3 : en écrivant la recette, je m'aperçois que je n'ai pas couvert. Sans doute l'explication de la lenteur de la cuisson, qui m'a fait pousser un peu le feu ... et brûler quelques doroyakis !



Supplément Obaasan :
Comme j'ai trouvé que la texture de la pâte ressemblait à une énième pâte à gaufres essayée récemment (la recette très vite avant de l'oublier), j'ai sorti le gaufrier de compet et hop.

 A la cuisson, la pâte est desséchée, et a perdu le centre moelleux. Mais tartinée de "Délices de châtaignes à la poire" et de fromage blanc, c'est très mangeable ! Vous pouvez, si vous mesurez plus d'1m70 et pesez moins de 60 kg, remplacer le fromage blanc par de la crème fraîche.

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